Tournures

Lotus Eddé Khouri

danse/Lotus Eddé Khouri/Monty/première

La danseuse et choréographe franco-libanaise Lotus Eddé Khouri a entamé une collaboration avec deux danseurs, un musicien et un sculpteur pour 'Tournures". PREMIERE 3 AVRIL à MONTY (Anvers)

LOTUS EDDE KHOURI – danseuse, chorégraphe.
« Pratiquement, mon travail est sous-tendu par l’hypothèse d’un continuum entre décision, stratégie d’une part et organique, intuitif d’autre part. La lenteur, comme moyen d’étirer le temps et par ses possibilités multiples, permet d’agencer, presque ton sur ton, de petites variations qui, une fois développées, aboutissent à des espaces-temps radicalement différents. La réduction est une base de travail — réduction interne : gestes/mouvements, mise à plat de la narration/du sens et de plus en plus, réduction externe : costumes, décors, lumières. »

Le point de départ de sa recherche fut la création de Le Temps l'Emportera, pièce chorégraphique pour deux danseurs et un régisseur lumière. Cette pièce a généré d’autres projets ayant tous une préoccupation commune: une réflexion sur les différentes façons de faire que l’espace et le temps se frottent à l’occasion de la danse, entre alliage et discorde, dialectique et pur processus, autonomie et synergie.

Cette recherche s'applique particulièrement à la relation entre le son et le mouvement et donne lieu à différentes collaborations avec les musiciens Jean-Luc Guionnet et Stéphane Rives ( Volatil Lambda / Qui est deux ? / Reciprocal Scores ) et entre le corps et un dispositif plastique avec le sculpteur Christophe Macé ( Structure-Couple ). La danse, toujours réduite à son plus simple appareil, est un support pour se tenir au plus près de ce que l’on croit possible.
Ces projets s'inscrivent soit sous forme de vidéos soit sous formes de représentations publiques dans des lieux qui ne sont pas nécessairement « faits » pour la danse . Ils questionnent la puissance (ou pas) d'un espace, son référent, son contexte et par ce biais, reviennent interroger l'utilisation du plateau de théâtre comme une table d'opération, permettant de mettre en rapport des éléments arbitrairement disparates ( Tournures ).

L’ordre, les flaques, le manège, les clowns, un temps contre l’identique avant de poursuivre, dans la poussière, le labyrinthe de la similitude.

TOURNURES porte et croise sur le plateau les tâches coïncidentes et pourtant disjointes de quatre protagonistes — deux danseurs, un musicien, un sculpteur — et met en scène leurs inclinations : radicales, intimes, fonctionnelles, sourdes.

« Le contact électrique est infiniment troublant dans sa discontinuité : ou bien le contact a lieu, ou bien il n’a pas lieu. Le reste n’est que faux contact. On dira : « le corps... c’est la même chose : ou bien, ma main touche la table ou bien, elle ne la touche pas ». Avec le corps, d’autres sens que celui du toucher prennent le relais : la vue, la synesthésie, l’écoute, et même la température, sans parler des hypothétiques poils qui nous permettent de toucher avant de toucher et nous renseignent sur l’approche de ce qui va être touché. Avec Tournures, nous voulons trouver les poils de notre système électrique ... et jeter un trouble sur le contact ? »

L’ordre, les flaques, le manège, les clowns, un temps contre l’identique
avant de poursuivre, dans la poussière, le labyrinthe de la similitude.

Un parcours dans la danse marqué par des rencontres importantes : Marie Cambois, Isabelle Catalan, Nacera Belaza, Catherine Diverrès, Muhanad Rasheed.

A été interprète pour la Cie Azar- Isabelle Catalan en France et la Cie Maqamat au Liban. Collabore depuis 6 ans avec le chorégraphe Muhanad Rasheed (création/interprétation dans Crying of my Mother, Insomnia, Mourning, Hypnacogia : nombreuses tournées internationales) et plus récemment, avec la chorégraphe Marie Cambois.

www.lotuseddekhouri.com

de / avec

Chorégraphie : Lotus Edde Khouri,

Son : Jean-Luc Guionnet

de/avec
Lotus Edde Khouri, Jean Luc Guionnet, Christophe Macé et Muhanad Rasheed.

en collaboration avec

La danseuse et choréographe franco-libanaise Lotus Eddé Khouri a entamé une collaboration avec deux danseurs, un musicien et un sculpteur pour 'Tournures". PREMIERE 3 AVRIL à MONTY (Anvers)

LOTUS EDDE KHOURI – danseuse, chorégraphe.
« Pratiquement, mon travail est sous-tendu par l’hypothèse d’un continuum entre décision, stratégie d’une part et organique, intuitif d’autre part. La lenteur, comme moyen d’étirer le temps et par ses possibilités multiples, permet d’agencer, presque ton sur ton, de petites variations qui, une fois développées, aboutissent à des espaces-temps radicalement différents. La réduction est une base de travail — réduction interne : gestes/mouvements, mise à plat de la narration/du sens et de plus en plus, réduction externe : costumes, décors, lumières. »

Le point de départ de sa recherche fut la création de Le Temps l'Emportera, pièce chorégraphique pour deux danseurs et un régisseur lumière. Cette pièce a généré d’autres projets ayant tous une préoccupation commune: une réflexion sur les différentes façons de faire que l’espace et le temps se frottent à l’occasion de la danse, entre alliage et discorde, dialectique et pur processus, autonomie et synergie.

Cette recherche s'applique particulièrement à la relation entre le son et le mouvement et donne lieu à différentes collaborations avec les musiciens Jean-Luc Guionnet et Stéphane Rives ( Volatil Lambda / Qui est deux ? / Reciprocal Scores ) et entre le corps et un dispositif plastique avec le sculpteur Christophe Macé ( Structure-Couple ). La danse, toujours réduite à son plus simple appareil, est un support pour se tenir au plus près de ce que l’on croit possible.
Ces projets s'inscrivent soit sous forme de vidéos soit sous formes de représentations publiques dans des lieux qui ne sont pas nécessairement « faits » pour la danse . Ils questionnent la puissance (ou pas) d'un espace, son référent, son contexte et par ce biais, reviennent interroger l'utilisation du plateau de théâtre comme une table d'opération, permettant de mettre en rapport des éléments arbitrairement disparates ( Tournures ).

L’ordre, les flaques, le manège, les clowns, un temps contre l’identique avant de poursuivre, dans la poussière, le labyrinthe de la similitude.

TOURNURES porte et croise sur le plateau les tâches coïncidentes et pourtant disjointes de quatre protagonistes — deux danseurs, un musicien, un sculpteur — et met en scène leurs inclinations : radicales, intimes, fonctionnelles, sourdes.

« Le contact électrique est infiniment troublant dans sa discontinuité : ou bien le contact a lieu, ou bien il n’a pas lieu. Le reste n’est que faux contact. On dira : « le corps... c’est la même chose : ou bien, ma main touche la table ou bien, elle ne la touche pas ». Avec le corps, d’autres sens que celui du toucher prennent le relais : la vue, la synesthésie, l’écoute, et même la température, sans parler des hypothétiques poils qui nous permettent de toucher avant de toucher et nous renseignent sur l’approche de ce qui va être touché. Avec Tournures, nous voulons trouver les poils de notre système électrique ... et jeter un trouble sur le contact ? »

L’ordre, les flaques, le manège, les clowns, un temps contre l’identique
avant de poursuivre, dans la poussière, le labyrinthe de la similitude.

Un parcours dans la danse marqué par des rencontres importantes : Marie Cambois, Isabelle Catalan, Nacera Belaza, Catherine Diverrès, Muhanad Rasheed.

A été interprète pour la Cie Azar- Isabelle Catalan en France et la Cie Maqamat au Liban. Collabore depuis 6 ans avec le chorégraphe Muhanad Rasheed (création/interprétation dans Crying of my Mother, Insomnia, Mourning, Hypnacogia : nombreuses tournées internationales) et plus récemment, avec la chorégraphe Marie Cambois.

www.lotuseddekhouri.com

danse / invité